Tous en grève et à la manifestation
unitaire et interprofessionnelle
jeudi 24 juin 2010 à 14 h
de République à Nation
Les conditions les plus
dures d’Europe
En repoussant l’âge de départ à la
retraite (dès 1er juillet 2011) vers les 62 ans à partir de 2016,
ainsi que l’âge de la retraite à taux plein (sans condition
d’annuité) à 67 ans (au lieu des 60 et 65 ans actuels), et en
confirmant l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans,
les conditions d’acquisition des droits à la retraite en France
seraient les plus drastiques en Europe.
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Apporter les ressources
financières supplémentaires nécessaires
Le Conseil d’Orientation des
Retraites les a évaluées dans son premier rapport à un maximum de
huit points de produit intérieur brut (PIB).
Pour dégager ces huit points sur 40
ans, il suffit :
- ♦ de supprimer les exonérations
de cotisations sociales patronales à ce jour 1,5 % du PIB – tout en
modulant le taux de ces cotisations en fonction de la part des
salaires dans la valeur ajoutée des entreprises, de façon à les
encourager en matière d’emploi et de rémunération ; - ♦ d’assujettir au taux moyen
de la cotisation dite « patronale » (15 %) pour les retraites
les revenus financiers des entreprises (260 milliards d’ euros en
2008, selon les Comptes de la Nation). Ce qui rapporterait près de
2 points de PIB supplémentaires ; - ♦ enfin, d’augmenter
progressivement les cotisations sur les salaires de 0,30 %, au plus,
chaque année à compter de 2011 et jusqu’en 2050 (0,18 % pour la
part dite patronale ; 0,12 % pour la part salariale, soit 36 euros
de cotisation annuelle supplémentaire pour un salaire annuel brut
de 30 000 euros) afin d’obtenir les 4 à 5 points de PIB
restant.
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