Les salariés ONET toujours en colère !


Le 15 mars 2012, 45 salariés ONET ont de nouveau débrayé pour leurs revendications.
Le matin ils ont interpelé le nouveau directeur du centre présent lors du CHSCT du CEA Saclay, et beaucoup de points ont été abordés :

  • l’accroissement des surfaces de nettoyage et le manque de moyens humains et matériels
  • les contrôles de propreté sur des éléments aberrants ( le doigt au dessus des portes, derrière les armoires, autour des prises électriques, …)
  • les primes de panier qui ne suivent plus les augmentations des prix
  • les CDD qui sont sur des temps partiels imposés à 30h
  • les CDD qui n’ont pas les mêmes conditions de rémunération que les CDI.
  • les représailles de la hiérarchie d’ONET contre les salariés qui osent protester, pour les CDI ce sont des convocations ou des contrôles à répétition, pour les CDD c’est directement la porte.


Les représentants du personnel du CEA Saclay sont venus soutenir les salariés ONET en grève et ont insisté sur la responsabilité du CEA dans la dégradation des conditions de travail des salariés, qui se sont accélérées à partir des premiers contrats de résultats dans le nettoyage, c’est à dire juillet 2008.


Le directeur du centre après quelques tentatives de diversion s’est engagé à recevoir rapidement les représentants du personnel ONET.


Les salariés ont répété que le directeur d’ONET se moquait d’eux et ne tenait aucun compte de leur mobilisation.


L’après midi le Directeur des Ressourses Humaines et Relations Sociales (DRHRS) du CEA, qui a croisé le défilé des salariés ONET en grève a admis que les revendications des salariés qui demandent des moyens humains et matériels suffisants étaient légitimes et s’est engagé à faire le point avec la direction du centre du CEA Saclay et la direction d’ONET.


Puis l’ancien directeur a aussi croisé le défilé des salariés ONET.


La mobilisation des salariés correspond à un ras le bol général qui ne s’éteindra pas avec des beaux discours. Rappelons que ce sont les grandes entreprises comme le CEA qui ont créé depuis quelques dizaines d’années les contrats de sous-traitance et portent donc la responsabilité de cette situation.


L’intégration du personnel de sous-traitance, qui le souhaite, résoudrait ces problèmes.

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