La CGT en phase avec les universitaires et les scientifiques


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Les mobilisations des personnels et des étudiants, dans les universités et les organismes de recherche, continuent à poser avec force la question de la place et du rôle que doit avoir le service public d’Enseignement Supérieur et de Recherche pour répondre à l’ensemble des besoins sociaux.

La CGT est complètement en phase avec cette problématique et ne peut qu’apporter son soutien à toutes les actions de la communauté universitaire et scientifique qui connaissent des temps forts depuis plusieurs semaines.

Nous entrons dans une période où la maîtrise sociale du développement scientifique et technologique nécessite que les études supérieures touchent un nombre plus important de jeunes. Le service public doit avoir les moyens de les accueillir en leur donnant le maximum de chance de réussite.

L’appropriation sociale du développement scientifique et technologique, par des formations supérieures de qualité devient une exigence de la société. Elle implique un développement de la culture scientifique et technique, de l’information transparente et démocratique des citoyens concernant les enjeux de notre avenir.

L’accélération du mouvement des connaissances entraîne dans la société des mouvements contrastés. L’extension des connaissances ne fait pas que déplacer la frontière qui sépare nos savoirs de nos ignorances. Ces connaissances ont permis l’allongement de la durée et l’amélioration de la qualité de la vie, le recul des maladies jusque là incurables; elles se sont traduites directement en innovation et en développement technologique, dimensions importantes pour des politiques industrielles ambitieuses.

L’utilisation de ces connaissances peut aussi avoir des impacts dommageables et mal maîtrisés sur l’ensemble de la société. Elles peuvent entraîner les modifications profondes, potentiellement porteuses de risques, dans les interactions entre les hommes, les organisations humaines d’une part et les systèmes techniques d’autre part, Elles provoquent donc aujourd’hui des interrogations, des inquiétudes, voire des peurs.

Cette réalité contrastée des rapports entre sciences et société doit être prise en compte dans sa totalité et déboucher sur d’autres choix que ceux imposés par le gouvernement. Cette situation fait obligation au mouvement social dans son ensemble de repenser la place de l’enseignement supérieur et de la recherche dans notre société.

La CGT, parce qu’elle n’est pas pour le statu quo, est prête à apporter son concours à la construction de réponses alternatives, avec d’autres forces sociales, pour favoriser la sortie de la crise et donner à la jeunesse d’autres perspectives.

La mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 doit être mise à profit pour élargir et renforcer l’opposition aux réformes du gouvernement et définir démocratiquement les grandes orientations d’une politique progressiste de l’enseignement supérieur et de la recherche pour répondre à tous les besoins sociaux.

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