Certains cancers ne seront plus dépistés …


… si aucune décision n’est prise avant juin 2014 !
En France, le Technétium 99m est utilisé pour plus de 800 000 examens par an et les substitutions sont impossibles en pratique pour environ 300 000 de ces examens.
L’Académie nationale de médecine prévoit une pénurie sévère entre 2016 et 2018.

… si aucune décision n’est prise d’ici juin 2014 !

sANTÉ PUBLIQUE EN DANGER

 

 

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L’élément radioactif Technétium 99m est utilisé pour des examens médicaux de scintigraphie nécessaires à la détection de pathologies osseuses, cardiaques, de tumeurs cancéreuses et des conséquences de maltraitance chez l’enfant.

Dans son communiqué de février 2014, l’Académie nationale de médecine déclare que cet élément radioactif est indispensable. En effet, en France, le Technétium 99m est utilisé pour plus de 800 000 examens par an et les substitutions sont impossibles en pratique pour environ 300 000 de ces examens.

En Europe, 3 réacteurs nucléaires permettent de produire plus de 90 % du Technétium 99m, dont le réacteur Osiris situé au CEA Saclay (en Essonne). L’arrêt de ce réacteur, prévu en 2015, aurait pour conséquence une pénurie de Technétium 99m à l’échelle européenne et mondiale pendant plusieurs années. Le communiqué de l’Académie nationale de médecine prévoit une pénurie sévère entre 2016 et 2018 étant donné que le Réacteur Jules Horowitz (futur producteur de Technétium 99m) ne sera pas opérationnel avant 2020, dans le meilleur des cas.

L’arrêt du réacteur Osiris aurait également des conséquences néfastes pour de nombreux emplois, notamment dans la société Cis-Bio/Iba-Molecular.

Les semaines à venir sont critiques car d’ici juin 2014, le CEA risque de prendre la décision d’une mise à l’arrêt définitive du réacteur Osiris, si le gouvernement ne lui donne par l’autorisation de commander le combustible nécessaire à la prolongation de son fonctionnement au-delà de 2015. Le CEA attend donc une décision du gouvernement qui doit également prendre en compte les avis de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

En avril 2014, une lettre intersyndicale a déjà été envoyée au Premier ministre pour avertir le gouvernement de la gravité de la situation.

Aujourd’hui la CGT CEA et l’Union départementale CGT 91 ont décidé d’informer massivement les citoyens et futurs patients de ce problème majeur de santé publique que seule une prolongation du fonctionnement du réacteur Osiris peut résoudre.

Contact : la CGT CEA Saclay

Email : cgt POINT saclay AT cea POINT fr

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